vendredi 25 mars 2011

Texte descriptif

La Rupture d’un amour éternel
   
Sans amour, aucune raison de vivre. Dépouillé de toute tendresse, de toute affection, de toute joie et de tout entrain, je tombe victime au sort de mes sombres sentiments. J’ai de la peine, de la peine si grave que mon corps en crie de douleur. J’ai mal partout, je tremble de toute ma longueur; je suis incapable de faire le moindre mouvement. Je suis piégé, figé dans cet éternel cauchemar, ma terrible réalité.
Dans la tempête du désert, ma bien-aimée m’a laissé au sort des cruels vautours. La langue nouée, le cœur à la gorge, je demeure impuissant devant ces paroles inopinées. Je regarde de tous côtés, de gauche à droite, de haut en bas mais, je ne trouve rien. Je tente de crier, de courir, de me cacher, de me sauver; je ne parviens toujours pas à m’échapper. Envahi par le désespoir, je sens un torrent de larme m’emporter telle la rivière qui englobe le village de la côte. Mes jambes cèdent à leur tour sous le poids insupportable de mon cœur saignant. Je suis perdu, un morceau solitaire d’un casse-tête incomplet.  Dans ma poitrine, un trou noir rend le souffle impossible, l’idée de vivre et de voir le levé du jour, indésirable.
Je n’ai plus le choix que de dire adieu à qui j’étais, la personne que je suis devenu, le tout que j’avais créé. Sans elle je n’ai plus de présent, plus de futur, que du passé enfoui sous une montagne de regret. Mais pourquoi, pourquoi infliger une telle peine chez celui qu’on aime? L’amour éternel que j’avais déclaré pour elle n’était pas qu’une simple tendance de saison, un changement de scène, une modification temporelle. Au contraire j’étais près à tout faire, tout changer, me transformer de la tête au pied pour lui apporter le bonheur. Mais il est trop tard, maintenant devenu rien qu’un point à l’horizon, mon amour s’est envolée avec mon âme prise dans ses griffes. Qu’on me pince, qu’on me jette de l’eau, que quelqu’un me réveille de mes terribles moments de ténèbres. La noirceur m’a envahi, le peu d’espoir qu’il me restait a fait vite de s’éteindre, toute confiance s’est échappée de moi.  Je ne veux plus exister dans le passé, je ne veux plus vivre le présent, j’ai peur de l’avenir.
      
Sébastien Robert

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