lundi 21 février 2011

Commentaire (1)

Des restrictions non justifiées pour les fumeurs du Québec

Il est indiqué clairement dans la charte des droits et libertés que tout citoyen canadien détient des libertés fondamentales.  Que ce soit d’expression ou bien d’opinion, le pouvoir d’un individu ne peut être délimité que pour des raisons de sécurité de sa personne ou bien du public général. Dans les textes  « Pour que tout le monde respire » ainsi que « La chasse aux fumeurs », est-ce que la délimitation des droits des fumeurs québécois est justifiable?  Il est évident que leur liberté d’action est effroyablement bafouée avec la proposition de cette nouvelle loi anti-fumeurs.  Les mesures imposées ainsi que l’approche prise contre l’utilisation du tabac manquent gravement de civisme ainsi que d’arguments bien fondés.
On ne peut argumenter le fait que fumer la cigarette est bel et bien un droit civique.  Depuis ses débuts il y a plus de trois mille ans, la consommation de la cigarette fût une activité légale très populaire dans une grosse majorité des pays du monde. Aujourd’hui, le tabac demeure le seul produit « légalement en vente qui entraîne la mort lorsqu'il est utilisé exactement comme le prévoit le fabricant. »[1] Grâce aux avancements technologiques, scientifiques ainsi que médicaux du dernier siècle, les vrais effets désastreux de la cigarette ont finalement pu être dévoilés au grand public. Toutefois, le tabac demeure une immense partie de l’économie de plusieurs régions du monde malgré les cinq millions de morts causées chaque année. Ceci étant dit, fumer est encore un droit au Canada et il ne peut être enlevé que s’il est exagéré ou s’il nuit clairement au bien être des autres.  Puisque les non-fumeurs détiennent le droit de faire comme bon il leur semble pendant leurs temps libre, il est légitime d’affirmer qu’il devrait être de même pour les fumeurs.  Dans les lieux de travail, un employé est titulaire à une pause de 30 minutes après chaque 5 heures de travail. Limiter le choix d’activités lors du temps libre d’un employé va directement à l’égard des mesures établisses afin de protéger les droits des travailleurs. Puisque l’odeur de la fumée n’est aucunement liée à des maladies et qu’il « y aura une sérieuse baisse de production chez les fumeurs »[2] avec l’ajout de cette nouvelle restriction, la nouvelle loi anti-fumeurs commence rapidement à manquer d’arguments légitimes.

Au cours des dernières décennies, plusieurs lois ont été établies dans le but d’éloigner les fumeurs du reste de la population. Les effets de la fumée secondaire se révélaient si sérieux que des mesures devaient être prises afin de protéger la population et le droit à la santé des non fumeurs. Le gouvernement décida alors d’établir, au cours des années 1990 et 2000, des lois contre la consommation de la cigarette dans tout établissement public. Conséquemment, une nette amélioration sur le plan de la santé des non-fumeurs pût être observée avec l’ajout de cette nouvelle restriction. Par contre, les mesures à ce jour en vigueur ne présentent que de minimes solutions temporaires au problème des relâchements toxiques de la cigarette. Il est clair que les conséquences menaçantes de la fumée demeurons inévitables tant et aussi longtemps que le gouvernement refuse d’interdire la vente et l’achat de se produit. Ceci étant dit, la nouvelle loi anti-tabac proposée ne tient pas compte du fait que les lieux destinés pour les fumeurs sont, en bout de ligne, la meilleure solution établisse présentement afin de protéger les non-fumeurs. Quand un fumeur allume une cigarette dans une région fermée telle que sa maison, les émissions s’infiltrent directement dans les meubles créant ainsi un empoisonnement permanent pour tous les résidents de la demeure. Puisque la pollution créée par le tabagisme est assurée, il est bien mieux que celle-ci se passe dans un lieu ouvert afin que la fumée puisse se perdre dans l’atmosphère dans le but de limiter ses effets désastreux. Interdire de fumer dans les fumoirs va clairement à l’égard de tout raisonnement sur le bien être de la population ainsi que les lois sur les droits de la personne établies auparavant 
La négligence démontrée envers les fumeurs du Québec est immanquable. Avec l’ajout de cette nouvelle loi, ils se voient enlevés leurs droits primordiaux sans aucune chance de justice. Priver les fumeurs au travail n’est pas une solution mais n’est au contraire qu’une façon de masquer le vrai problème de la cigarette et les terribles conséquences qu’elle apporte. Ni le problème environnemental ou celui de la fumée secondaire sera réglé avec l’ajout de cette nouvelle restriction. Qu’attend-on avant d’offrir une vraie solution au problème de la cigarette?



[1] Christophe Magdelaine, « Fumer: les dangers de la cigarette », < http://www.notre-planete.info/environnement/tabac_0.php >, 2011
[2] Mario Daigle, «Pour que tout le monde respire», Guérin, Laval


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